¤ Fenris

Fenris

Ce qui n'a pas changé

•Nom: Fenris
•Âge : 4 plumes
•Sexe: Mâle
•Espèce : Timberwolf
•Meute: Feuille d'Albâtre
•Rang: Delta [Espion]
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•Qualités: Rusé - Prudent - Obéissant - Vif esprit
•Défauts: Silencieux - Suiveur - Effacé - Hagard par moments - Inefficace lorsque combat ou chasse - Brisé - Se parle à lui-même - Solitaire - Bipolaire - Imprévisible - Impassible - Parle à peine - S'éloigne naturellement des autres - Méfiant (à en devenir quasi paranoïaque avec les étrangers) - N'accorde plus de confiance - Résigné - Renfermé - Pessimiste - Phobie de l'eau (jusqu'à des difficultés à s'abreuver et une hypervigilance les jours de pluie) - Tendances schizophrène - Instable
•Pouvoirs: Hypersensibilité (et résistance accrue) à certains des pouvoirs touchant à la manipulation par "télépathie"; hors sommeil, Fenris "remarque" relativement vite les pouvoirs de persuasion ou d'interaction avec ses propres pensées (pas si utilisés sur un autre loup même très près)

Cela ne lui permet en rien de distinguer le vrai du faux dans un mensonge ni de démasquer un menteur, ni d'être empathique ou télépathe. En outre, il lui arrive très facilement de devenir très perturbé et agité en détectant un loup utilisant ce genre de pouvoirs, voire si le pouvoir est assez fort (ou que plusieurs loups qu'il suspecte sont ensembles, sans forcément que tous l'utilisent) devenir véritablement instable et imprévisible, parfois aboutissant à des jugements qui le poussent à toutes sortes de choses (allant jusqu'à attaquer ou tuer ses alliés). De ce fait, tant qu'il n'arrive pas à rester calme en pressentant un pouvoir de ce genre, le résultat qui en découle est très souvent pire que les premières intentions de l'utilisateur du pouvoir, en plus que l'existence même de cette "prescience" le rend constamment méfiant et sur le qui-vive.

Ce qu'il reste des débris

Souffrance, peur, danger, douleur? Qui ne l'aurait donc pas vécu? Lui l'a vécu, mal, trop mal pour un loup aussi insouciant. Il ne le supporte plus, de voir d'autres souffrir le même destin que lui. Altruiste? Sûrement pas. Trop de facettes sculptés au fil de ses quatre années. Malléable louveteau devenu ce qu'il est aujourd'hui. Certains s'apitoyent sur leur sort. Certains auraient le courage de continuer à se battre malgré les défaites. Il n'est ni l'un ni l'autre. Il est neutre. Il ne donne plus son avis. Pourtant, malgré cette apparence impassible, il n'a du féroce loup de la mythologie que le nom. Parce qu'avant tout, c'est un loup qui tient en sainte horreur le sang. Fenris n'aime pas le sang. Le verser est un terrible sacrilège auprès de la déesse sadique qui offre la vie. Que ce soit celui d'un lapin, celui d'un intrus. Il n'est maître que de son propre corps. Il n'y a que de son corps qu'il peut altérer, modifier, abîmer, faire souffrir.

Car oui, il est croyant - dans un certain sens. Il y a bien une sorte de divinité qui régit sa vie, Comme quand il se parle à lui même. Enfin, à ses ancien lui. C'est comme ça qu'il les nomme. C'est tous lui. Mais pas pareils. Bipolaire. C'est le mot, finalement. Non, fais ça. Idiot, c'est la pire idée que tu as, voilà ce qui se passe vraiment! Regarde pour changer, la vérité est devant toi, tu ne la vois pas. Evidemment, ce pouvoir, ce bourreau n'arrange rien. Méfiant à en devenir paranoïaque. La confiance, encore une fois, elle lui appartient à lui seul. Il ne faut pas en ouvrir les portes devant un cheval de Troie. Il ne faut pas la donner. Il ne faut pas s'exposer. Ce pouvoir, il le haît. C'est ce qui l'a détruit au final. C'est ce qui a construit de si épaisses barrières dans lui-même qu'il ne peut pas même les ouvrir de l'intérieur.

Malgré sa profonde aversion du sang, il n'est pas pacifique dans le véritable sens , il n'essaie nullement d'éviter les guerres. Il n'essaie pas non plus de les déclencher. Il les subit. Point.

Brisé, en un mot. Plutôt que de passer par toutes ses personnalités différentes, plutôt que d'énumerer ce que vous aurez tôt fait de deviner, passez à l'évidence: brisé. Personne ne recollera les miettes dispersées, personne ne prendra simplement la peine de se baisser. Il n'y a plus à espérer. Juste à subir.

Peut-être serait-il presque beau

Peut-être, dans sa fourrure noire et ses yeux ambres, vous le trouverez assez beau finalement. Peut-être qu'en fait, il n'y a que son mental de complètement démoli. Si vous pensez ça, rangez votre costume de devin. Maigre à faire peur, éraflé là où les os empêchent les poils de pousser tant ils raclent la peau. Il est petit, de part les carences de sa jeunesse. Il aurait pourtant pu être un imposant guerrier, ou un habile chasseur - il a de bons gênes au fond, vous dis-je. Sa pelisse sale, emmêlée, par piques là où il n'a pas retiré un quelconque liquide - le sang?, tout ça qui concorde avec l'air que ses yeux ambrés vous imposent, avec les lignes émaciées de son visage. Et malgré les saletés, malgré les traces de batailles perdues, il est noir. Entièrement noir, et plus s'il l'est possible encore.

Résister pour davantage se fracturer

Naître. Vivre - survivre dirais-je. Vieillir. Mourir. Un chemin avec des détours, des retours, mais qui gardera toujours les mêmes points si importants. Tant auraient aussi cité Souffrir. Sans doute aurait-il était de ceux là, s'il n'accordait plus aucune importance à le faire ou pas.

Il croit à une déesse. Pas au destin. Les chemins s'écrivent au fur et à mesure qu'on marche dessus. Pas de retour en arrière. Pas d'accélération, pas de ralentissement. Pourtant, en naissant, ce n'était pas ce genre de questionnements qui assaillissaient le nouveau né qui semblait avoir été fait en ébène humide. Des pensées bien plus terre à terre. Manger. Ramper vers une source de chaleur, vers la source de ce qui lui permettrait de vivre.

Puis grandir, grandir plus vite que jamais il ne le refera. Prendre conscience. Lentement, à peine vaguement. Conscience que les autres petits tas informes de poils peuvent être autre chose que des gênes dans sa course aux gouttes blanches - égoïste logique de nouveau-né. Ses égaux, au final. Petit à petit, encore plus. Des compagnons de jeu. De jeu enfantin, insouciant. Puis que le déversoir de gouttes blanches est un comme lui. Une comme lui, quand il sera grand.

Avoir ce désir, de prendre du poids, du muscle, de la taille. Savoir désormais qu'ils étaient cinq. Nombreuse portée. Trois petites femelles, qui deviendraient aussi des déversoirs à gouttes blanches. Deux petits mâles, promis à un autre destin. Quel était-il?

Savoir. Petit à petit, vouloir savoir, vouloir tout connaître de ce monde qui aura tôt fait de l'en châtier. Découvrir, poser des questions, comprendre. Grandir, petit à petit. Profiter de cette vie trop facile pour durer.

Prendre conscience d'autre chose, plus important que l'identité de ses frères et soeurs. Connaître petit à petit, alors que la viande remplace les gouttes blanches, la faim, qui dure plus longtemps que juste avant les repas. Observer de ses yeux maintenant ambre revenir sa mère sans rien à donner. Couiner, pour le demander. Prendre conscience que la vie pourrait être différente pour celle qui leur a donné le jour. Que dehors, plus loin que les quelques touffes d'herbe qui entouraient le Lieu de leur naissance, il y avait des difficultés. Mais, têtu et inconscient, vouloir les braver.

Fuguer. Discrètement, évidemment. S'aventurer plus loin que jamais il ne l'a fait. Avec sa soeur, et son frère. Laissant le reste de la fratrie dans la sécurité mais l'ennui de la Tanière. S'inquiéter, soudainement. Puis clairement avoir peur, une implacable peur de ce qui venait de se dresser devant eux. Un gigantesque tas de fourrure brune hirsute, d'où l'on pouvait distinguer une tête et un museau, deux yeux jaunâtres, et bientôt des longs poignards blancs qui apparaissent comme par magie. Courir, pour sa vie. Courir alors que les poignards blancs font apparaître du rouge sur son frère. Lâchement, s'enfuir.

Miraculeusement, retrouver ce qui semble être la Tanière. Se rendre compte que sa soeur aussi a disparu, comme son frère. Il ne l'avait pas vue. Se réfugier auprès de la Mère, bredouiller ce qui s'était déroulé sous ses yeux. Puis, alors que les jours passaient, ressasser. Et enfin, une conclusion: il a vu son frère mourir.

Continuer à grandir, mais pas pareil. Quand ses deux soeurs gardent ce comportement enfantin, rester dans un coin, allongé, le regard hagard. Grandir lentement, comme si le temps s'étirait. Puis, apprendre, à contrecoeur, à tuer comme le monstre de fourrure brunâtre, tuer des proies. En plusieurs leçons, comprendre comment faire. Ce n'était pas pareil que le monstre avait fait.

Jour spécial. Apprendre, apprendre la pêche. Pêcher des droles de corps fusulés, argentés. Puis rentrer, de nouveau alors que la pluie s'annonce. Dormir d'un sommeil agité, dérangé par l'eau qui tombe du ciel grisâtre. Revenir le lendemain au serpent bleuâtre, grand reptile fait d'eau, la même que la pluie. Recommencer à pêcher. Sauf...

Les voir tomber. Sa soeur, sa mère, l'une apprenant à l'autre. Se jeter bêtement à l'eau, pour les rattraper. Lutter pour rester à la surface, près de l'oxygène si important. Lutter longtemps, une heure, deux peut-être. Puis percuter quelque chose alors qu'il est si loin de chez lui. C'est un corps. Un petit corps. C'est sa soeur. Le serpent l'a tuée comme le monstre de fourrure brune. Horrifié, manquant se noyer. Puis se rendre compte qu'autre chose, la Mère, flotte pareillement, entaillée de partout et les yeux vitreux.

Se réveiller de ce qui semblait être une transe éveillée, battre instinctivement des pattes vers le bord, puisque plus rien n'est à sauver. S'éloigner, le plus vite possible, du serpent en eau. S'écrouler enfin, épuisé. A peine vivant. Entendre une voix, puis deux, trois, quatre. C'est des comme lui. C'est des loups. Reprendre le contrôle de ses sens, voir quelque chose dans son champ de vue brouillé. Entendre plus que des chuchotements, semblables à un infime serpent d'eau qui parle.

Hocher la tête à leur proposition. Il n'avait plus rien à faire. Il n'avait plus personne. Tout valait mieux que ça. Même la mort.

Vous Derrière l'Écran

•Prénom: Secret d'Etat
•Âge: Douze m'sieurs dames!
•Comment avez vous connu le forum ? La première fois chaiplus. J'ai pas arrêté de le voir sur les top, en partenariats, un peu partout. Puis -malheur- l'idée de Fenris m'est venue.
•Comment le trouvez-vous ? Bien même si il manque la description des lieux c:

© Codage par Toundra. Toute copie totale, ou même partielle, est interdite.

Bienvenue à toi et bon courage pour terminer ta fiche, si tu as la moindre question n'hésite pas !

Et pour la description des territoires va falloir engueuler Maman Heavy, c'est à elle de les faire Very Happy

Kaala.

BOUH. Les descriptions de la plupart des lieux sont trouvables dans le sujet adapté de la partie Carnet de Route. Certes, c'est en cours de préparation, je le fais à mon rythme pour faire ça bien. c: J'espère que tu ne m'en voudras pas pour ça ♥ Les territoires de ta meute y sont déjà, par ailleurs. Normalement, d'ici ce soir, les territoires occupés seront achevés, ne restera plus que les neutres qui ne tarderont plus non plus.

Malgré tout, j'assume, c'est entièrement ma faute. Bienvenue parmi nous, en espérant que l'Alpha sera meilleure que la Modératrice… ewe

Bienvenue à toi, nouveau p'tit loup !

J'aime vraiment ton... style d'écriture ? Je ne saurais pas dire pourquoi, mais oui, je l'adore.
-Et puis je trouve qu'en un sens, il s'accorde bien avec ton personnage, je ne sais pas non plus pourquoi...-

Alors, au plaisir de RP, un jour, peut être !

Bienvenue chez les sauvages ! Tu écris vraiment bien et j'ai hâte que ma Nirvana, Delta, puisse rp avec Fenris !

Bienvenue à toi ! Ton Bêta sera toujours là pour toi si tu as un soucis Wink

bon courage pour la fin de ta fiche ! Very Happy

~~Sisi Navet, je t'en voudrais pour toujours, je te haïrais pour ça mwuaha~~
Merci tout le monde! ** Contente que ça vous plaise parce pas à moi du tout, franchement (x Et finalement, il est plutôt différent de ce que j'avais vraiment en tête à l'écrire :3 Enfin bref, j'ai rajouté l'histoire, donc on peut considérer cette fiche finie sauf si il reste un truc à mettre!

Coucou, je te donne donc ton nom de pouvoir, Heaven validera le restant de la fiche Smile

Se sera donc: Détection des Faibles

Bon jeu à toi Very Happy

Kaala.

Bienvenue parmi nous Wink

Je te valide donc, Heaven t'ayant oubliée xD

Je te souhaite bon jeu !

Kaala.