[RP libre~~~] Des rencontres ?

Je me réveillais doucement, aujourd’hui j'avais bien l'intention d'aller visiter un territoire neutre, pour changer des terres de Kaala, vu que j'étais nouveau dans ces terres, je devais bien aller voir les autres territoires par curiosité.

Donc je me mis en marche, direction Le Marais Fantomatique, bien entendu ceci est un nom très peu rassurant, mais les choses effrayantes j'en ai déjà bien assez vus dans ma vie. J'avais juste à regarder le Sénéliar du passé... Un loup sadique, un tueur qui aimait avoir le sang de ses ennemis sur les crocs, les pattes, ainsi que le reste de son pelage.

Durant mon petit voyage, je regardais ce qui m'entourait. De la verdure de tous les côtés, le vent caressa mon dos, les oiseaux chantaient, paisible croyez-vous ? Mais comme on dit dans chaque coin tranquille, il y a toujours une face cachée. Et effectivement, cette vision, je venais de la trouver, me voilà aux Marais Fantomatique.. effectivement. Ce Marais n'était pas des plus rassurant a vu d’œil. Il n'y avais pas de vent , pas d'oiseaux qui chantent, juste le silence, comme si toute cette partie de la forêt retournait son souffle. Effrayant non ? Mes pattes s'enfonçaient doucement dans la terre humide, je me mis à renifler le sol, et il y avait aucune odeur qui me garantissait que quelqu'un était déjà passé a cette endroit, aucune parfum. Seulement le silence était admis présent. Je m'installais juste à côté du marais, j'avais juste à déployé ma patte avant pour qu'elle atterrisse dans l'eau.

Je commençais à fermer les yeux, pour me concentrer sur cet endroit sinistre, mais tout restait silencieux malheureusement, une chose était sûre, si quelque chose ou quelqu'un arrivait par mon passage, j'entendrais le moindre bruit.

Je m'assoupis quelques minutes, avant de me réveiller sous un craquement de brindille, je me levais et regardais en direction du bruit, mes oreilles relevées.

- Qui va là ?

Soit mon esprit me jouait un tour, soit il y avait bel et bien une personne cachée dans les parages.

I'm tired of waiting.

Des ronflements paisibles. Des caresses chaleureuses, exécutées involontairement, durant le sommeil des uns et des autres. De minuscules silhouettes qui s'entassent, çà-et-là, durant les tétées régulières, agglutinées contre les corps des nourrices. « Maman ? » Une voix ensommeillée. Un sourire flotte sur les lèvres de l'Alpha. « Qui a-t-il, Cariel ? » Il s'approche à tâtons, encore maladroit sur ses membres potelés. « Vous observez le jour se lever ? » Elle acquiesce. « Puis-je me joindre à vous ? » Un sourire doux. Elle opine derechef en écartant ses antérieurs. Le mâle s'y glisse, et s'abandonne à la tendresse du moment. Si Idriss, unique femelle de la fratrie, a pris l'habitude de tutoyer sa génitrice, les deux autres mômes se sont confortés dans le respect des règles de la hiérarchie. La langue râpeuse de l'immaculée s'attarde sur le crâne blême du louveteau, qui émet un son étrange, perdu entre le jappement et le ronronnement.
« Cesse de bouger. » Les oreilles du garçonnet se plaque sur ses tempes, mais il obtempère. Bientôt, deux autres masses s'ajoutent à la première. Idriss taquine son aîné, Rian, contre les flancs duveteux d'Heaven qui observe ce manège avec curiosité. Bien que frêle, la petite louve montre déjà les signes évidents d'une musculature épaisse, probablement lourde. Une Guerrière. La fierté naît dans le regard ardoise de la mère. Ils se retournent dans sa direction, et viennent quémander quelques caresses. Ils s'émerveillent lorsque le ciel se teinte peu à peu, parant leurs fourrures identiques de toutes les nuances d'orangé. Peu à peu, les nuages qui paressaient retrouvèrent ce blanc caractéristique, cotonneux, à mesure que le soleil s'élevait.
Sa progéniture entre les pattes, à savourer les derniers instants de complicité avant une journée qui s'annoncerait éreintante, comme toutes les autres, Heaven laissa les derniers soupçons de sommeil s'enfuir.
« Alpha. » Elle lève les yeux, intriguée. Le Guerrier gris, Aries. C'est l'un de seuls subordonnés qui affiche une telle révérence à sa femelle Alpha. Elle le gratifie d'un sourire, comme à son habitude. « Que puis-je faire pour toi, de si bon matin ? » Il s'approche à pas de loup, jusqu'à être assez proche pour que leurs odeurs se mêlent, mais pas assez pour envahir l'espace vital de la femelle. « Des mouvements suspects ont été observé, au Marais. » « Les Terres Neutres ? » Il acquiesce. Pensive, Heaven fixa l'horizon. Les louveteaux écoutent, attentivement. Ils tendent leurs petites oreilles pour capter le bruissement du souffle de la mère qui lâche un soupir las.
« J'irai. » Le mâle ne cache pas sa surprise. « Vous ? Je pensais y aller, Alpha. » Un regard. Il comprend, et se tait. Encore quelques minutes à aimer ses précieux mômes, avant de les abandonner aux bons soins des nourrices. Quelques loups touchèrent la pelisse, dans un ballet de poils colorés, de la reine qui quittait son domaine, en guise de salut.

Ses pas aériens soulèvent une poussière fine, alors que la Louve d'Albâtre traverse son territoire. Son souffle s'accélère, saccadé et irrégulier. Les battements de son cœur sont hachés, presque désordonnés. Les paysages se succèdent, délicats et inhospitaliers. Couvert d'un fin sable immaculé. Un sourire fleurit sur ses lèvres. « C'est si paisible… » Elle avait hâte qu'ils vieillissent. Qu'ils découvrent toute la richesse de ce monde où ils sont nés. Son palpitant s'agite. Ils ont sa vie entre les pattes. Ses merveilleux enfants…
Peu à peu, son sérieux émerge. Ses sens s'affûtent, à mesure que la tension coule sur sa frêle silhouette. Les frontières se dressent, imaginaires, et uniquement décidées par les odeurs désagréables des meutes qui s'affrontent. Heaven suit, durant une heure au moins, les chemins sinueux. Ils ont été tracé par les foulées des bêtes qui ancrent leurs présences invasives, avant de s'échapper. Les loups succédaient aux biches, qui elles-mêmes précédaient les troupeaux des juments sauvages.
Les empreintes se succèdent, sous les prunelles avides de celle qui tente, naïvement, de retracer la vie de ces êtres oubliés. Bientôt, ses pas délicats découvrent la végétation nauséabonde des Marais. Les parfums deviennent agressifs, lui arrachant une grimace peu élégante. Pourtant, elle s'y engage. Elle sait que l'un de ses congénères est là.
L'eau grouille, à quelques pas de là, émettant ce ronronnement qui avait toujours été capable de l'apaiser. Un sourire flotte sur ses lèvres noirâtres.
« Qui va là ? » La Louve d'Albâtre se fige dans son élan, ses pupilles se dilatent en découvrant un mâle sombre, si près qu'elle peut entendre son souffle. Elle hésite, rien qu'un instant, avant d'émerger des fourrés mouillés par l'humidité. Dardant son regard ardoise dans celui, couleur de givre, de son interlocuteur, elle s'exclama, d'une voix rauque et puissante. « Je suis Heaven, Alpha de la Feuille d'Albâtre. Et toi, qui es-tu ? » Un éclat agressif dans ses billes orageuses témoigne de son ennui. Heaven s'approche à peine, jusqu'à percevoir les nombreuses odeurs qui s'attardent sur la pelisse de jais. Fleur de Lune. Ses traits durcissent. « Il est rare de croiser des loups de meute si loin de leurs terres. » Elle n'accuse pas. Heaven cherche seulement à comprendre ce qui peut pousser un mâle, d'âge et d'ossature qui appelle à la prudence, hors des bras réconfortants de sa famille. Elle tique, légèrement, plissant ses grands yeux qui se réduisent à l'état de deux fentes malignes. Un sourire de façade, sans être froid. Il est ce qu'il doit être. Dénué d'expression véritable, témoignant de ce contrôle qu'elle possède sur la moindre parcelle de son anatomie. Si son cœur ne peut accepter de se voir dicter sa conduite, son corps est enclin à paraître menaçant.

Alors mon interlocutrice étais donc l'alpha de la meute , de la feuille d'Albâtre , comme elle me donnant cette information, je sentis son pouvoir , et son autorité me frapper de plein fouet , je la regardais d'un œil, pendant qu'elle me parlais je regardais tout son corps d'alpha, elle n'avais pas l'air si méchante que ça , mais j'ai appris a me méfier de l'apparence , souvent dans mon passé je me suis trompé et me fixant sur l'apparence. « toi qui es-tu ? » , je vis directement dans le regard un éclat menaçant, elle n'hésiterais pas a me sauter dessus , si je fais la moindre chose stupide , mais dans mon état actuel et celui du passé , je restais quand même le loup sanguinaires , banni de sa propre meute , pour ma dangerosité.

Je sourit donc a cette alpha , et prit le même regard qu'elle me lançais , sans aucun défis , je voulais lui faire comprendre , que je n'avais pas peur , ni même que elle non plus n'a pas besoin de s’inquiéter. Je m'assois devant elle gardent le même regard.

-Je suis Sénéliar Béta de la meute Fleur de Lune, et je suis ici pour explorer les Terres neutre, et parmi tout le respect que je vous dois , je ne suis pas sur qu'il faut réellement une raison pour venir sur des Terres neutres.

Je repris mon souffle avant de dire

-Veuillez donc je vous prit de vous détendre, je ne suis point ici en temps que menace, engager un combat ici et maintenant ne servirais a rien mise a pars qu'un manque d’effectif dans l'une de notre meute

Je lui lança un sourire canins amical, combattre ne servirais a rien j’espère que L'Alpha comprenne qu'il y avais aucune menace , mise a pars elle même qui pourrais tout faire pour qu'un combat éclate entre nous. Je resta assis on la toisant du regard.

Sous les menaces des cieux

Reine des glaces & Lieutenant au regard givre

– Why ? Why did it have to come to this ? How can you keep smiling like that ?
Passe la souris sur l'image, tu verras c'est magique…

Les menaces constantes. Les anciennes plaies qui se rouvrent et suintent douloureusement sur les épaules de celle qui s'accroche à un passif indolent. Les digressions qui s'enchaînent. Les minutes qui s'engrènent. C'est à croire que le monde l'écrase par son poids qui ancre ses chevilles à la terre. Son regard ardent plonge là où le froid n'existe que parce qu'il doit s'y trouver. Se méfier les uns des autres. C'est ça, la pandémie qui les consume. Ce besoin permanent de jauger l'adversité en placardant sur les fronts qu'ils sont antagonistes plutôt qu'alliés. Juger que, tôt ou tard, ils seront face à face sur le champ de bataille plutôt que côte à côte. C'est là le drame de ceux qui espèrent encore que la sécurité s'obtient en se joignant au ballet des guerriers qui s'entêtent à rendre leurs tueries plus exceptionnelles qu'elles ne le sont véritablement. A rendre plus nobles les assassinats perpétrés au nom d'une hypothétique paix.
Les paupières plissées, l'Alpha immaculée ne renonce pas à ses positions. Hors de question de lâcher un soupir soulagé face au mâle ébène. Il est beau, certes. Quiconque le nierait n'en serait qu'un jaloux mauvais. Elle accepte les faits, Heaven. Pourtant, loin de s'en émouvoir, la belle femelle s'en ferme d'autant plus. Les belles gueules ne font pas les belles âmes. Elle est bien placée pour le savoir.
Un sourire. Peut-être enjôleur. Sûrement une façade. Elle n'y répond pas, l'Albâtre. Stoïque. Austère. Elle s'emmure dans son mutisme. Elle s'enterre dans sa peur excessive. La possibilité d'être blessée par les pensées sibyllines de quelques canidés sans scrupules. Ses iris orageux se teintent du vide, demeurant obstinément voilés pour ne rien révéler de ce monde intérieur qui ravage ses entrailles. Un Bêta, qu'il déclare. L'œil vif de la dame aux courbes ravageuses dévore son interlocuteur à cette nouvelle. Le Bêta de Kaala, donc ? Un nom complexe, aux notes légèrement efféminées et aux intonations mystérieuses. Il prétend n'être ici qu'avec des intentions pacifistes. Pas d'agression, qu'il promet. Se détendre ? Impossible.
Un énième éclat langoureux, qu'il espère rassurant et chaleureux. Les muscles de l'Alpha débandent progressivement, sans être totalement au repos. Elle lâche finalement une plainte à peine audible en s'asseyant. Ses omoplates saillantes réveillent les anciennes douleurs de s'être tant crispée. La cicatrice brûle, encore trop récente pour être oubliée. « Tu n'as besoin d'aucunes raisons, certes. Je m'excuse si je t'aie semblé agressive, je suppose que c'était déplacé. »
Un soupir fêle ses lèvres noirâtres, témoignant du prix de ses paroles. « Je m'assurais seulement que nos frontières n'étaient pas menacées. » Un léger sourire. Peut-être forcé. Sûrement troublé.
Pour apaiser ses propres inquiétudes, l'Alpha s'approche à pas aériens du mâle noir qui lui rappelle probablement Whindoek. La même fourrure couleur de nuit. Deux êtres diamétralement opposés. Le blanc et le noir. Son sourire se propage délicatement, brillant dans ses iris bleu-gris lorsqu'elle s'assied près de l'eau odorante. « Puis-je m'enquérir de la raison de ta présence ici ? Ce lieu n'est pas réputé pour sa beauté, ni même pour l'hospitalité de sa végétation. Si tu me permets un conseil, méfies-toi des fleurs au parfum très puissant, elles sont souvent carnivores. Certes, n'étant pas un insecte, tu ne risques pas d'être dévoré, mais les effets indésirables de leurs sucs intestinaux ne sont plus prouver. »

Comme depuis quelques temps déjà, Elendil ne parvenait pas à dormir. La meute se portait bien, il se portait bien, tout allait très bien et pourtant le Bêta ne dormait plus. Ce qui occupait ainsi ses rêves et ses cauchemars, c’était son Alpha, Heaven. L’amour de sa vie. Il ne savait pas ce qu’était l’amour avant de la voir, le jour de son arrivée dans la meute deux ans auparavant. Depuis, chaque seconde de son existence avait une autre saveur, une autre odeur, une autre importance à ses yeux. Le monde était différent, il ne tournait plus qu’autour d’elle.

Ce matin-là, il fut encore une fois réveillé bien avant l’aube. Il se tourna et se retourna sur sa couche sans parvenir à retrouver le sommeil. Bientôt le jour se leva et le loup blanc se glissa hors du repaire pour aller apprécier les premiers rayons du soleil. Peu à peu, la meute s’éveilla et les patrouilles du matin revinrent. Il observa avec calme et distance les occupations de chacun. Ainsi, Elendil faillit manquer de voir le Guerrier Aries s’approcher d’Heaven pour lui faire son rapport. L’échange fut bref mais le loup épris de l’Alpha perçut un léger malaise chez elle. Il l’observa au loin, incapable de détacher son regard admiratif. Il ne perdit pas une miette de ses faits et gestes et il la vit laisser ses petits aux nourrices. Lorsqu’elle quitta le camp seule, Elendil n’écouta plus que son cœur. Pourquoi quittait-elle le camp sans au moins un Guerrier à ses côtés ? Quelle imprudence ! Alors, croyant bien faire, il la pista veillant à rester invisible à ses sens. Les deux loups finirent par quitter leur territoire pour entrer en Territoires Neutres. Les Marais, voilà où elle se rendait. Bientôt, une odeur inconnue vint chatouiller l’odorat d’Elendil. Une menace !

Tapi sur le sol, il assista à la rencontre entre Sénéliar et Heaven, inquiet mais patient. Il restait un atout considérable en cas d’affrontement tant que personne ne soupçonnait sa présence. Toutefois, rester caché derrière un buisson alors que son Alpha était sans protection face à un Fleur de Lune devint bien vite intolérable pour le Bêta. Pourtant, la conversation entre les deux loups était cordiale et presque banale.

-Bonjour, Alpha. Bonjour à toi, loup, salua-t-il son homologue de la Fleur de Lune avant de l’ignorer complètement. Tout va bien, Heaven ?

Il avait reconnu le Bêta de Kaala à sa prestance et son pelage noir. Ce n’était certes pas un de ces loups déchus qui n’ont pas grand-chose à perdre mais que faisait un Fleur de Lune dans le Marais ? Peut-être Sénéliar répondrait-il à la louve et alors Elendil pourrait savoir si ses intentions étaient bonnes ou mauvaises et agir en conséquence. Son cœur battait vite, trop vite. Au moins n’avait-il pas perdu la face en s’adressant à l’immaculée comme cela lui arrivait parfois –trop souvent à son goût-...

Je regardais donc la femelle Heaven, s'approcher du marais , je suivis les moindres mouvements qu'elle fessait elle m'avais bien sembler plutôt agressive prête a attaquer. Mais il ne se passa rien d'aussi horrible elle me prévenais juste de me méfier des fleurs carnivores. Je l'écoutais et enregistra toute ces information. Mais elle ne m'avais aussi demander se que je fais ici.Puis au moment que j'allais répondre un autre loup venais de sortir du buisson. Je regardais le loup puis le buisson fessant mine d'un air blagueur que se buisson abritais bien des surprises. Je savais directement qui il étais l'alpha d'Heaven , ils avais la même odeur de meute , et sa façon de parler a heaven prouvais quel grades il étais .

-Bonjour alpha mâle de la feuille d'albatre

J'inclina ma tête signe de respect et la reléva directement, juste le respect seulement le respect.

-J'allais donc dire très chère alpha heaven , que ma présence sur ces terre neutres n'ai que purement la découverte des lieux. Je ne vais pas raconter mon pc mais je suis nouveau ici , mon alpha ma accueillis dans sa meute. Alors pour mieux connaitre ma nouvelle terre je vais sur tout les territoir neutres possible pour découvrir un maximum de notre beau paysage, même si celui-ci reste a désirée.

Je regardais toujours la femelle alpha heaven , et mes sens étais concentré sur celui de l'alpha mâle je ressentais qu'il étais prêt a attaquer n'importe quand , deux loup contre moi , sa n'ai pratiquement rien, j'ai déjà fais pire ... mes muscles commençait a se crispé tout doucement quelque muscles se dévoila encore incomplet car mon corps n'étais pas contracté a son maximum mais juste au strict minimum.

Tu as vu cette vie. Tu as cru que c'était le Paradis.

Sénéliar, Elendil et Heaven.

Second. Moitié. Amour. Ma vie. Il n'a que trop de nom, et tu ne sais lequel préférer.

Tu es prudente, exagérément. Peut-être penses-tu que le mâle aura tôt fait de trancher cette fine carotide qui pulse sous ton dense pelage. Tu ne sais pas. Tu n'apprécies pas réellement les étrangers. Tu crains qu'ils s'en prennent aux tiens. Qu'ils t'arrachent à ce cocon chaleureux que tu as eu tant de mal à construire. Un sourire se propage sur tes lèvres noirâtres lorsqu'une odeur douceâtre - que tu ne connais que trop - se répand dans les environs. C'est léger. Très léger. Quiconque ne se prête pas à l'exercice de sonder l'air en faisant frémir ses narines ne l'aurait aperçu. Il est là, dans l'ombre. Comme toujours. Cette idée apaise un tantinet tes inquiétudes, rassérénant ce cœur continuellement angoissé. Bien sûr, cette présence pourrait être considérée comme gênante. N'es-tu pas Alpha ? Tu ne penses pas avoir besoin d'une garde rapprochée pour chacun de tes déplacements. « Bonjour, Alpha. Bonjour à toi, loup. Tout va bien, Heaven ? » Tu ricanes intérieurement à cette demande, non sans pivoter lentement vers ce compagnon envahissant. Tu salues son talent pour se soustraire à ton regard, néanmoins. Malgré cette légère irritation qui tambourine à ta cage thoracique, un éclat amoureux se dessine dans les iris bleu-gris d'une reine déjà annexée. Tu adresses une œillade tranquillisée à ce mâle qui occupe une place non-négligeable dans ta tanière, et t'apprêtes à répondre à sa question lorsque le noiraud se dépêche de le faire à ta place. « Bonjour Alpha mâle de la Feuille d'Albâtre. » Un air de franche tendresse s'installe sur tes traits léonins, témoignant de cette réaction très puérile qui s'empare de ton âme lorsqu'il est évoqué à voix haute votre lien très étroit. Tu n'es pas certaine d'être habituée à cette manière d'évoluer. De vivre. Désormais, tout est divisé entre Elendil et toi-même. Ce n'est pas difficile, étrangement. Tu t'es étonnée de constater de cette facilité avec laquelle vous dialoguez ensemble de l'avenir. Perdue dans les méandres sinueuses de ton esprit, tu n'as pas remarqué que Sénéliar a repris sa diatribe. « J'allais donc dire très chère Alpha Heaven, que ma présence sur ces terres neutres n'est que purement la découverte des lieux. Je ne vais pas raconter mon passé mais je suis nouveau ici, mon Alpha m'a accueilli dans sa meute. Alors pour mieux connaître ma nouvelle terre, je vais sur tous les territoires neutres possibles pour découvrir un maximum de nos beaux paysages, même si celui-ci reste à désirer. » Tu deviens glaciale. Ton regard se porte lentement sur cette silhouette sombre, lèvres pincées. Tu y penses, longuement. Tu essaies de saisir une bribe manquante du dialogue, en jetant de furtives œillades à ton compagnon. Tu es dérangée par cette répétition de nos. Tu as l'impression qu'il dépossède les Déchus de leurs terres sans odeurs pour les offrir à son Alpha sans même prendre le temps de conquérir lesdits territoires. « Je pense comprendre les motivations qui t'ont mené jusqu'ici. Toutefois, étant un Bêta, je ne m'explique pas comment tu es disposé à t'éloigner autant des terres que tu te dois de protéger. N'es-tu donc pas conscient de l'importance de ton rôle ? Jamais, Elendil du temps où il me secondait, ne s'est permis un tel écart. » D'un geste dédaigneux, tu désignes le mâle qui a débuté sa journée par une filature de sa belle. Lentement, avec une grâce insoupçonnée mais impitoyable, tu te relèves et rejoins ta moitié que tu gratifies d'une étreinte légère, frottant ton épaule contre la sienne pour t'asseoir à ses côtés. A deux, vous êtes plus forts. « Je peux comprendre que même les hauts gradés aient besoin d'un moment de distraction pour se soulager de ce stress accumulé. J'ose seulement espérer que la présence d'un Bêta si proche de nos frontières n'est pas dans un but autre que le loisir. » Après son sermon digne d'un ecclésiastique particulièrement mécontent, tu laisses au silence ses droits primordiaux et retrouve ce goût prononcé pour la chaleur qui se dégage de cet ancien lieutenant qui fait désormais office de chef d'État. Tu te détends sensiblement, quoique toujours très ennuyée par cette présence, et comprend qu'il est temps de proposer une alternative à cette entrevue qui s'éternise. « Puisque nous sommes ici, ne pourrions-nous pas faire quoique ce soit d'un minimum délassant ? Voudrais-tu une visite guidée des lieux ? »

By PuffDaddy

Sénéliar & Heaven & Elendil

WHEN WE ARE LOVED, WE DOUBT NOTHING.
WHEN WE LOVE, WE DOUBT EVERYTHING.
Passe la souris sur l'image, tu verras c'est magique…

Cette présence d’un Bêta de la Fleur de Lune si proche de ses terres ne lui dit rien qui vaille. Le temps n’est pas encore à la guerre mais tout pousse à croire que ce pourrait être bientôt le cas. Et puis, il y a sa façon de parler des territoires neutres comme s’ils n’étaient à personne. Elendil sent sa compagne changer de comportement, devenant plus glacial. Elle a raison de se méfier. Après tout, le loup au pelage brun est puissamment bâti et le fait d’être deux ne donnent pas aux Feuilles d’Albâtre toute l’assurance de victoire qu’ils pourraient espérer. Les regards que le loup blanc échange avec l’élue de son cœur lui font comprendre que leurs pensées ont pris le même chemin. Il ne bouge pas pourtant, pour ne pas trahir sa nervosité. Son pouls est un peu plus rapide mais rien d’affolant. Ses muscles se tendent, près au combat qui se profile.

Aux paroles de l’Alpha immaculée, son compagnon au regard noisette se contente d’acquiescer. Il a parfois bien du mal à réaliser qu’ils sont désormais égaux mais il est d’accord et se doit d’afficher son soutien à celle qui sera à jamais son Alpha. Jamais, pas même à présent qu’il est Alpha lui aussi, il n’a pris la liberté de s’éloigner tant des siens. Le doute grandit dans le cœur du loup alors que celle qu’il aime vient se placer près de lui. Il ne peut s’empêcher de contempler pendant un instant cette grâce impitoyable dont elle fait preuve. Sénéliar ne l’a peut-être pas perçu mais Elendil la côtoie depuis trop longtemps pour ne pas connaitre la signification du moindre de ses gestes. Assis face à l’intrus, épaule contre épaule, les Alphas sont plus forts, presque invulnérables face à ce loup qui se veut être une menace potentielle à leurs yeux.

Pas un mot n’est prononcé par l’ancien lieutenant devenu chef mais son regard noisette est inquisiteur. Il n’épargne pas le malvenu et si Heaven se détend un peu à ses côtés et qu’il affiche un sourire moins méfiant, il ne quitte pas des yeux le mâle au pelage sombre. Il ne fera pas l’erreur de sous-estimer son adversaire. Au moins une leçon que ses frères lui auront apprise. Il est presque surpris par la proposition de sa compagne. Toutefois, il n’en montre rien et se tente d’ajouter d’un ton ferme mais pas menaçant :

-Nous serons ravis de te faire découvrir cet endroit et de te raccompagner vers ta meute par la suite. Peut-être pourrons-nous t’apprendre quelque chose que peu savent sur ces Marais.

Cette proposition est tout sauf innocente et il ne s’en cache pas, le nouvel Alpha de la Feuille d’Albâtre. Il ne laissera pas ce Bêta partir sans s’assurer que c’est bien vers ses terres et non ailleurs. Sénéliar ne doit pas être dupe mais peu lui importe sinon de garder les siens en sécurité.

Je regardais l'alpha Heaven quand elle pris la parole , ces propos qu'elle venais de me dire , rapport a mon rang de béta , pour protéger la meute venais de frapper a la porte de mon cœur. Elle n'avais pas tords en me disant que j'aurais jamais du quitté mes terre , laissant la meute sans surveillance. Mais je savais pertinemment , qu'il avais une Béta , encore sur les terres de kaala ainsi que notre alpha. Ma curiosité avais prit le dessus ce jour la , visité les terres neutres, étais une mission que j'avais donner a moi même. Je baissa la tête , regardent le marais derrière moi l'air pensif. Tendis que je réfléchissais a ces propos vrai et a la fois blessent . La voix du deuxième alpha retendis se qui m'arracha a mes pensé, il me proposa avec l'alpha femelle Heaven de me faire visité les lieux , pour ainsi me raccompagner prêt du territoire de Kaala , je laissa un léger sourire parcourir mes babines, je savais qu'il voulais vraiment voir que je rentrais dans ma meute et non que je leurs face un coup par derrière, ceci étais donc normal. Il ne pouvais pas faire confiance a un loup étranger , moi même j'avais du mal a faire confiance , mes muscles crispé pouvais en témoigner. Je regardais les deux alpha, levais mon arrière train , et jeta un dernier coup d’œil au marais. Une bulle d'eau fis un petit ''plop''. J’avançai vers les deux alpha sans rentré dans leurs espace personnelle.

-Il n'y a pas de problème j'accepte votre proposition avec joie, et si je peu me permettre alpha Elendil , je comprend votre méfiance. Vous ne pouvez pas me faire confiance je le comprend , mais si on se détendais tous un peu ? Cela serait mieux pour nous tous , je ne suis peu être pas suicidaire mais si il y aurait du avoir une bataille , elle se serais lancer depuis un certain moment.

Dans ma phrase je parlais calmement , utilisant une voix pour apaiser nous tous ici présent , l'envie de me battre n'étais vraiment point a jour , si s'était une nouvelle fois pour me rappeler de mon passé ceci ne servais a rien. Suite , a ma propre réflexion dans ma tête , j'avais osé repenser a mon passé et quelque flashback me revenais en mémoire. Je frémis d'un coup , la nausée m'envahis , je me coucha a terre fermant les yeux , une patte sur ma truffe, mon corps trembla un peu , puis je sentis le marais l'odeur n'était vraiment pas bon , et sentis l'eau prêt de moi encore et je m'apaisa. Lentement je me releva regardent les deux loup en face de moi , qui me regardais du moins plus étrange que jamais .

-Veuillez m'excuser....Un douloureux souvenir viens de faire surface. Ne pensé pas que je suis fou ou autre chose, rassurer vous...

Suite a ma phrase je m'enferma dans mes pensé restant vigilant et a l'écoute , j'attendis que les deux loups en face de moi , me montre le chemin... Je serais toujours hanté par ma vie d'avant.. ceci est une certitude.

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