Elendil ~ When you love someone who you can't love

Elendil est un Alpha respecté pour son courage et son honnêteté. S’il n’est pas un puissant guerrier, il est intelligent et futé et ce sont là ses plus grands atouts lors d’un affrontement. Elendil ne sait tout simplement pas mentir puisqu’il n’a jamais voulu le faire et de ce fait n’a jamais appris à le faire. Toutefois, il est suffisamment intelligent pour savoir de quelle façon ce qu’il a à vous dire vous heurtera le moins et sa gentillesse le force à user de cette voie parfois bien longue et sinueuse pour un but bien simple. Sa gentillesse associée à son intelligence font aussi de lui quelqu’un d’attentionné et de généreux qui trouvera toujours à vous offrir ce qui vous fera plaisir lorsque vous serez triste. Respectueux et loyal, Elendil a tout de même des faiblesses qui l’ont toujours défavorisé. Le Alpha est un timide de nature qui manque de confiance en lui, surtout lorsque celle qui fait battre son cœur est dans les parages. Et cette timidité peut lui faire perdre tous ses moyens et il est alors aussi vulnérable qu’un louveteau.

Elendil est un loup de grande taille à la silhouette élancée, bien mieux taillée pour la course que pour le combat. Mais il compense allègrement son manque de puissance par sa ruse mais aussi sa vivacité. Maître du moindre de ses muscles, Elendil aurait pu devenir aisément une véritable machine à tuer. Cependant ce n’était pas dans sa nature. Ce qui reflète le mieux cette dernière est sans nul doute son regard noisette. Vous pouvez y voir cette lueur d’intelligence et de bonté, la vraie personnalité du Bêta. Il porte sur son épaule une longue cicatrice brune sur son pelage couleur de neige, trace de l’une de ses altercations avec son père, l’ancien Alpha de la meute de la Plume de Sang. Il porte aussi une légère entaille sur l’une de ses oreilles qui est recouverte par son pelage abondant et soyeux.

« Au commencement... »

Au commencement, il y eut quatre loups descendus des Cieux. Ensuite, il y eut la terre, l’eau, les arbres et les loups. Et puis, un jour, il y eut un Alpha et une Bêta de deux meutes différentes qui tombèrent amoureux. Leur histoire n’aurait pas dû exister, elle n’aurait pas dû être possible. Mais lorsque l’on aime, peu importe les obstacles. Ainsi, au commencement, il y eut deux loups que tout séparait mais qui furent unis par un cadeau de la nature. Elle attendait des enfants, leurs enfants. Ils n’appartiendraient ni aux loups de la Plume de Sang ni aux loups de la Feuille d’Albâtre. Seraient-ils contraints d’être des Solitaires ? Ils n’étaient pas encore nés que déjà leur existence s’annonçait difficile.

« Naître... »

Naître est loin d’être l’étape la plus facile de la vie. C’est sans doute pour cela que personne ne se souvient de ce moment douloureux. Elendil et ses deux frères n’échappèrent pas à la souffrance qui accompagne la naissance. Elendil, Soran et Fenduil naquirent aux premières lueurs de l’aube, dans le repaire de leur père, l’Alpha de la Plume de Sang, dans le plus grand secret. Une fois remise de sa grande fatigue, Joy, leur mère, fut chassée par son amant et retourna vers sa meute sans ses enfants. Mais la séparation était trop dure à supporter pour la louve au pelage de neige. Quelques semaines plus tard, elle quitta les siens et, après avoir essayé par trois fois de revoir ses petits en vain, elle finit par se laisser mourir de désespoir sur les territoires des loups déchus.

« Grandir... »

Grandir est un passage obligé mais il arrive que l’on soit forcé d’avancer plus vite qu’on ne le voudrait. Ce fut le cas d’Elendil. Encadré de deux frères violents, il fut leur bouc émissaire sous le regard sévère de leur père. Mais le louveteau tenait davantage de sa mère que de l’Alpha. Pour les faire accepter par la meute sans question, celui-ci avait prétexté qu’il avait trouvé la portée près de leur frontière à côté du cadavre de leur mère. Pris de pitié, il les avait ramenés à son repaire pour en faire des membres de la meute. Si Soran et Fenduil avaient trouvé sans soucis leur place, ce n’était nullement le cas de leur petit frère pacifiste. Comme il ne répondait pas aux coups et aux morsures, ils avaient décidé de passer leurs nerfs sur lui. Le chemin d’Elendil dans la meute de la Plume de Sang était tout tracé. Il deviendrait un Oméga, le souffre-douleur de toute la meute. C’était sans compter sur cette lueur, cette petite flamme qui réchauffait son cœur et illuminait son regard noisette.

« Partir... »

Partir n’est pas aussi difficile que l’on pourrait le croire. Pour Elendil, ce fut une libération. Il se sentait renaître un peu plus chaque jour passé loin de ses frères violents, de son père sadique et de cette meute à laquelle il n’avait jamais vraiment appartenu. Ce fut son cœur qui le guida jusqu’à son nouveau chez soi, sa nouvelle meute, sa nouvelle famille, qui le poussa tout droit vers le sud. Il ne se posa pas de question lorsqu’il croisa enfin une patrouille de Sentinelles et s’allongea sur le sol en position de soumission. Il fut conduit jusqu’à l’Alpha de la Feuille d’Albâtre devant lequel il fit à nouveau ce même geste de soumission. Il devait l’un des leurs, d’abord un Gamma, un Chasseur reconnut pour ses attaques calculées et efficaces. Et puis un beau jour, tout changea...

« Aimer... »

Aimer, c’est être prisonnier. Dans la plus belle des prisons certes, mais aimer, c’est être prisonnier. Dès l’instant où il posa son regard sur la nouvelle venue, Elendil sut qu’il serait prisonnier de son regard couleur de glace. Il avait deux ans et pourtant toute son existence venait de changer. Heaven la solitaire, devenue quelques mois plus tard leur Alpha et le nommant par la même come Bêta, était sa raison de vivre. Sa simple présence faisait brûler plus fort cette flamme dans son cœur. Depuis leur recontre, à chaque instant de sa vie, il ne faisait pas un seul mouvement sans penser à elle. Pas une seule seconde ne passait sans qu’il n’essaie de la combler. Mais elle était si froide, si distante... Et si belle, si intelligente, si... Il n’avait pas les mots pour la décrire mais il l’aimait de tout son être et il se jurait chaque matin de le lui dire. Sa timidité le rongeait pour le reste de la journée et il finissait par l’éviter pour qu’elle ne le croit pas idiot, niais. Il l’aimait et il s’interdisait de le faire sans que cela ne puisse brider ses sentiments. Alors il devenait malheureux jusqu’à ce qu’elle lui accorde une faveur, un sourire ou un regard. Alors il était le plus heureux des loups et s’en contentait. Mais les choses allaient changer. Il fallait qu’elles changent avant qu’il ne devienne fou, fou de chagrin et d’amour, fou de honte et de remords. Oui, il le lui dirait. Mais pas aujourd’hui pas encore. Demain peut-être...

RPs prévus/en cours :
Rencontres ? ~ Libre, Heaven, Sénéliar
Tu portes si bien ton nom, Memory... ~ Memory ~ Vallée de l'Eternité

RPs disponibles : 1 ou plus si vous avez des idées à revendre !

Un(e) confident(e)
*Des ami(e)s
*Un(e) rival(e)